Cristina Tarcea: C’est alors que je me suis aperçue que mon identité culturelle avait retrouvé sa source ici, en Roumanie.

Il y eut une période où j’ai voyagé dans le monde en quête d’une identité culturelle. J’étais en train d’apprendre que le merveilleux ensemble mégalithique de Stonehenge me rappelait de nouveau le mystère des collines de l’enfance passée chez les grands-parents, quelque part à côté de Cucuteni, et la Colonne de Trajan n’aurait pas été la même sans l’image de Décébale. J’ai fait un brin de causette avec la Reine Elisabeth 1ère d’Angleterre devant sa tombe et je lui ai demandé si ses messagers lui avaient envoyé des nouvelles sur les prouesses du Voïvode Michel. J’allais apprendre encore que le paysage lunaire de „Death Valley” avait son équivalent dans mon coeur avec les Volcans de boue et que la grandeur des rochers du Grand Canyon m’était connue dès l’époque où j’errais sur les sentiers du massif Piatra Craiului.Alors je me suis rendue compte combien j’avais le mal du pays…
C’est alors que je me suis aperçue que mon identité culturelle
avait retrouvé sa source ici, en Roumanie.