Prințul Dimitrie Sturdza: Je n’ai jamais oublié d’être Roumain, peu importe où je vivais

Il a fallu partir en 1948 et nous sommes retournés en 1990. J’ai hérité de ma grand-mère et de ma mère une tradition pour aider les nécessiteux. Après la Seconde Guerre Mondiale, ma grand-mère a été le président des orphelins
de guerre, et ma mère a aidé des milliers d’enfants sans parents à venir à l’école. Entre autres, elle a fondé une école d’agriculture pour les pauvres
à Iassy. Ma mère, après la Première Guerre Mondiale, est allée en Suède, d’où elle est originaire et a amené des trains entiers avec de la nourriture et des médicaments et elle a fait construire des cantines pour les enfants qui avaient besoin de quelque chose à manger. Personnellement, j’ai fait rebâtir 36 foyers pour les personnes âgées conformément aux normes de l’Europe occidentale. J’ai essayé d’étendre la tradition familiale et je n’ai jamais oublié
d’être Roumain, peu importe où je vivais.