Acad. Constantin Bălăceanu-Stolnici: L’année 1918, après la triste année 1917, a été peut-être la plus glorieuse de notre histoire.

Une nation maintient son individualité, sa dignité et la conscience de son importance, entre autres, par son histoire, ce qui, malheureusement, de nos jours, est plutôt
oublié. Par conséquence, l’évocation, l’activation des grands événements du passé dans la mémoire collective est – je pense – obligatoire, surtout dans une société où
l’éducation historique est tellement négligée. L’année 1918, après la triste année 1917, a été peut-être la plus glorieuse de notre histoire. L’annexion à l’Ancien Royaume de la Bessarabie, de la Bucovine, de la région Herta, de la Transylvanie, Maramures, Crisana et Banat était quelque chose d’extraordinaire et d’inattendu dans le contexte de ces temps-là. La célébration de l’année 1918 est un devoir pour chaque Roumain qui ne doit pas oublier, cependant, que le succès de cette année est dû aux sacrifices de tous ceux qui ont été tués et blessés, mais aussi aux compétences et aux efforts de ceux qui ont combattu dans l’espace diplomatique,
dirigés par le Roi Ferdinand, la Reine Maria et Ionel Brătianu